La Vérification Générale Périodique (VGP) Chariot Élévateur est une obligation réglementaire. Elle est cruciale pour assurer la sécurité des opérateurs et déceler toute détérioration des équipements de manutention susceptibles d’être à l’origine de situations dangereuses. Toutefois, cette démarche peut s’avérer complexe à mettre en œuvre à l’échelle d’une flotte complète du fait du nombre et de la diversité des engins de manutention. C’est pourquoi, nous passons en revue dans cet article les bonnes pratiques à observer pour intégrer la VGP de manière fluide et sûre dans la gestion de votre parc. C’est un enjeu important pour répondre aux exigences légales de l’entreprise tout en maintenant sa productivité.
Qu’est-ce que la VGP pour les chariots élévateurs et pourquoi est-elle importante ?
La Vérification Générale Périodique (VGP) est une inspection obligatoire qui permet de vérifier le bon état de conservation et de fonctionnement des engins de levage, tels que les chariots élévateurs. En France, elle est imposée tous les six mois par le Code du Travail. Cette inspection a pour objectif principal de prévenir les risques d’accidents liés à des défaillances techniques. Elle inclut un examen approfondi de plusieurs points essentiels : l’état des freins, des systèmes de levage ainsi que des dispositifs de sécurité. En substance, elle concerne tous les chariots élévateurs et matériels de manutention dès lors qu’ils sont en mesure d’élever une charge au-delà des quelques centimètres nécessaire pour un déplacement au sol.
Pour le chef d’entreprise, respecter cette obligation n’est pas seulement une exigence légale. C’est également une mesure préventive importante qui permet de :
- Assurer la sécurité des utilisateurs.
- Réduire les coûts de maintenance et les interruptions.
- Préserver la durabilité des équipements et la productivité.
- Éviter les sanctions légales en cas d’accident.
À noter : La périodicité obligatoire de 6 mois ne tient pas compte d’éventuels risques spécifiques liés aux conditions d’exploitation ou d’environnement, susceptibles de nécessiter des vérifications plus fréquentes. Par ailleurs, cette périodicité peut être réduite sur mise en demeure de l’Inspection du travail (R. 4721-1).
Quels sont les principaux points de contrôle de la VGP ?
La VGP couvre des aspects techniques précis définis par l’Arrêté du 1/03/2004 relatifs aux vérifications des appareils et accessoires de levage. Ils concernent notamment :
- Dispositifs de calage destinés à immobiliser dans la position de repos les appareils de levage mobiles.
- Freins ou dispositifs équivalents destinés à arrêter, puis à maintenir dans toutes leurs positions la charge ou l’appareil.
- Dispositifs contrôlant la descente des charges (poulies de mouflage, limiteurs de charge…).
- Dispositifs limitant les mouvements de l’appareil de levage et de la charge (limiteurs de course, limiteurs de relevage…).
- Câbles et chaînes de charge.
Ces points sont vérifiés à la fois par un examen visuel de l’état de conservation et également lors d’essais de fonctionnement.
À noter : Il est de la responsabilité de l’entreprise de s’assurer que l’essai de fonctionnement est réalisé sous charge à 110% de la CMU (charge maximale d’utilisation). Dit autrement, l’entreprise doit fournir ces charges ou demander à la société vérificatrice de gérer leur fourniture en conséquence.
Comment anticiper ces contrôles dans la gestion de votre flotte ?
1) Mettre en place un calendrier de VGP pour optimiser la gestion de flotte
L’une des meilleures pratiques pour intégrer efficacement la VGP dans la gestion de flotte consiste à établir un calendrier rigoureux des vérifications. Ce calendrier inclue les dates précises des prochaines VGP pour chaque chariot élévateur, idéalement planifiées pour minimiser les interruptions d’activité. Voici quelques conseils pour structurer ce calendrier :
- Centraliser les dates de contrôle dans un logiciel de gestion de flotte ou un tableur partagé.
- Éviter les périodes de forte activité pour programmer les VGP et privilégier des jours où l’utilisation des chariots est moins intensive.
- Anticiper les besoins en remplacement de matériel : si un chariot est immobilisé pour la VGP, prévoir un équipement de rechange pour maintenir la productivité.
Confier la réalisation des VGP à un organisme externe et lui déléguer la gestion des échéances ne dispense pas de maintenir un calendrier interne à jour. Celui-ci assure une coordination optimale des opérations en fonction de votre activité, en tenant compte des risques liés à vos conditions spécifiques d’exploitation et d’environnement. Il contribue également à réduire les oublis, garantir la disponibilité des chariots élévateurs et préserver la sécurité ainsi que la conformité.
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2) Former le personnel et sensibiliser les opérateurs aux enjeux de la VGP chariot élévateur
Les opérateurs jouent un rôle crucial dans le processus de VGP. Leur participation et leur sensibilisation aux normes de sécurité sont essentielles pour s’assurer que les chariots élévateurs restent en bon état entre chaque contrôle. C’est pourquoi Il est recommandé de :
- Former les opérateurs aux pratiques d’inspection de base, comme le contrôle des pneus, des freins, et des signaux d’alerte.
- Encourager un reporting régulier des anomalies pour détecter précocement tout dysfonctionnement potentiel.
- Rappeler régulièrement aux équipes que les VGP contribuent à la sécurité des caristes et des piétons.
Une équipe formée et engagée permet de renforcer la sécurité, de maintenir la productivité, et de respecter les obligations légales.
3) Utiliser des outils digitaux et pour simplifier la gestion de la VGP chariot élévateur
Plusieurs solutions digitales peuvent aider à automatiser le suivi des VGP et des maintenances. Ces outils permettent de :
- Programmer des rappels automatiques pour chaque chariot, évitant ainsi les oublis.
- Générer des rapports de contrôle rapidement accessibles en cas d’audit ou de vérification.
- Centraliser les données de maintenance et VGP pour une vision globale de la conformité du parc de chariots.
CONCLUSION : intégrer la VGP dans la gestion de flotte de chariots élévateurs est bien plus qu’une obligation réglementaire. C’est aussi un levier essentiel pour garantir la sécurité, optimiser les coûts et maximiser la performance de vos équipements. Chez BFoklift, nous accompagnons les entreprises dans cette démarche en offrant des solutions adaptées à vos besoins spécifiques. Grâce à notre expertise en audit, en suivi de conformité, et en optimisation de flotte, nous vous aidons à structurer et à simplifier le processus de VGP. Que vous cherchiez un audit complet, un suivi régulier ou un accompagnement personnalisé pour gérer vos obligations de manière proactive, BForklift est là pour vous soutenir à chaque étape.
